Slim Riahi annonce son retour prochain en Tunisie pour se mettre à la disposition de la justice

L’homme d’affaires et ancien dirigeant politique Slim Riahi a annoncé dans la soirée de ce vendredi 13 avril 2022, avoir décidé de rentrer en Tunisie, en affirmant qu’il se met à la disposition de la justice tunisienne. «Je ne suis ni un corrompu, ni un criminel» a-t-il notamment écrit dans un post publié sur sa page Facebook, en affirmant être «victime d’un complot politique».

Slim Riahi a indiqué avoir quitté légalement la Tunisie, pour des raisons liées à ses obligations en tant qu’homme d’affaires résident avec sa famille à l’étranger : «Je ne suis pas un fugitif de la justice de mon pays, et je Je n’ai jamais fui la justice d’aucun pays», a-t-il encore écrit.

Il a également affirmé avoir été empêché d’entrer en Tunisie en 2018 après un complot politique à son encontre en pointant du doigt des responsables et en les accusant d’avoir commis des délits lorsqu’ils étaient au pouvoir : «et à leur tête l’ancien chef du gouvernement Youssef Chahed et un certain nombre de ses assistants, alliés politiques et conseillers», lit-on dans le même post.

L’homme d’affaires a ajouté qu’il a toujours pensé à rentrer en Tunisie, estimant que c’est le bon moment et qu’une justice équitable et indépendante l’innocentera et mettra fin à toutes les rumeurs et les injustices, dont il se dit victime et en rappelant aussi avoir été innocenté par la justice grecque en octobre 2021.

Slim Riahi avec son avocat Me Bessadok.

«Je ne suis ni un corrompu, ni un criminel et je me mets à la disposition de la justice de mon pays, qui me rendra mes droits, pour que tout le monde sache la vérité et sache que les dossiers ont été montés en mon absence afin d’entraver mes activités politiques et sportives en Tunisie», a-t-il encore ajouté.

De son côté, son avocat Taieb Bessadok, avait également publié, ce matin même, un post où il a évoqué le retour de Slim Riahi en Tunisie, tout en affirmant que son client n’a pas pu se défendre dans le cadre des poursuites engagées à son encontre en son absence et qu’une simple procédure telle une opposition à un jugement par défaut ainsi que la présentation des preuves «qui confirment la légalité et les sources de ses biens et des intérêts, permettront de l’innocenter».

L’avocat a lui aussi évoqué des complots et des accusations non fondées, avant de conclure en ces termes : «Terminus… Tout le monde descend!»

Y. N.

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