Kaïs Saïed : «La préservation de l’unité de l’Etat est un devoir sacrée»

«Le devoir de préserver l’unité de l’État tunisien est  sacré», a déclaré Kaïs Saïed. «Ce n’est absolument pas un hasard que l’article 4 de la Constitution [de 2022, qu’il avait lui-même promulguée] dispose que la Tunisie est un État unitaire, et qu’aucune législation risquant de porter atteinte à son unité ne peut être adoptée».

Dans un discours prononcé, mercredi 11 septembre 2024, lors de la cérémonie de prestation de serment des nouveaux gouverneurs, le président de la république a rappelé qu’«au moment de la création de la fonction de gouverneur, la Tunisie était divisée en 14 circonscriptions territoriales avant que de nouveaux gouvernorats ne soient rajoutés portant leur nombre à 24».

Avec la publication du décret du 21 juin 1956, portant organisation administrative du territoire de la République, de nouvelles appellations sont apparues, notamment celles de gouverneur, de délégué et de maire.

«Des intentions non déclarées se cachaient derrière les nombreuses législations et amendements introduits dont certains étaient rendus nécessaires par les développements dans le pays», a encore dit le chef de l’Etat.

«Le danger était imminent et l’intention était de diviser le pays en des sortes de provinces dans le but d’imploser l’Etat de l’intérieur, au nom du principe de la libre gestion», a-t-il enchaîné.

D’autre part, le président Saïed a souligné la nécessité, pour les nouveaux gouverneurs, «d’écouter les préoccupations et les revendications des citoyens et de ne ménager aucun effort pour résoudre leurs problèmes», faisant noter que tout responsable doit faire preuve d’impartialité, qui est l’un des principes de gestion des services publics. Le responsable est, uniquement, au service de l’Etat, a-t-il ajouté.

Kaïs Saïed a, en outre, mis l’accent sur le devoir de réserve, ajoutant que chaque fonctionnaire public se doit d’éviter tout ce qui pourrait porter atteinte à la «dignité de sa fonction».

Dans le même contexte, il a invité les délégués, les cadres administratifs des gouvernorats et les omdas à travailler en parfaite harmonie et avec les gouverneurs.

Rappelons que le président de la république a opéré, le 8 septembre, un vaste mouvement dans le corps des gouverneurs touchant les 24 gouvernorats. Les nouveaux gouverneurs ont prêté serment au cours d’une cérémonie tenue, hier, au Palais de Carthage.

Avec Tap.

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