La communauté internationale ne veut pas de mal à la Tunisie

Après les Etats-Unis et la France, c’est au tour de l’Union européenne (UE), le troisième principal bailleur de fonds de notre pays, qui commence à s’inquiéter du sort de la transition démocratique mise à mal, selon les normes démocratiques internationaux, par l’accaparement de tous les pouvoirs par le président de la république Kaïs Saïed, qui ne parvient pas à justifier les mesures qu’il a prises depuis la proclamation de l’état d’exception le 25 juillet 2022. Il faut dire que la diplomatie tunisienne, inactive et inaudible, ne parvient pas, elle non plus, à expliquer les évolutions politiques en cours en Tunisie...

La Tunisie, ruinée par ses enfants, tend la main à l’aumône !

Face au tableau catastrophique de la situation en Tunisie brossé par la plupart des instances internationales, les autorités tunisiennes semblent faire du surplace, tous les regards étant tournés vers Washington où se déroulent les négociations avec le FMI, sachant que le crédit attendu sera conditionné par la mise en œuvre de mesures douloureuses qui vont exacerber la crise sociale et que, de toute façon, il ne sera pas suffisant pour faire face à la crise, si tant est qu’il sera utilisé à bon escient pour aider à relancer une machine économique grippée. Par Imed Bahri

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