Affaire Bhiri : Non aux ingérences étrangères dans les affaires de la Tunisie

L’empressement de l’ambassadeur d’Allemagne à Tunis, Peter Bruegel, de rencontrer la ministre de la Justice, Leila Jaffel, ce lundi 3 janvier, le nouvel an venant juste de commencer, suite à la mise en résidence surveillée, le 31 décembre dernier, de Noureddine Bhiri, vice-président du parti islamiste Ennahdha, ne peut être raisonnablement perçu que comme une ingérence flagrante d’une puissance étrangère dans les affaires intérieures d’un pays souverain : la Tunisie… Par Raouf Chatty *

Abderrazak Kilani : «Les menaces du ministre de l’Intérieur ne me font pas peur»

L’avocat Abderrazak Kilani, membre de l’équipe de défense de l’ancien ministre de la Justice et dirigeant du mouvement Ennahda, Noureddine Bhiri, a déclaré, ce mardi 4 janvier 2022, que les propos du ministre de l’Intérieur Taoufik Charfeddine, tenus hier lors d’une conférence de presse organisée pour élucider les raisons de la mise de son client en résidence surveillée, ne lui font pas peur.

A propos de l’affaire Bhiri : Non à l’impunité et non à la violation des droits !

Les démocrates et les militant(e)s des droits humains ne peuvent que dénoncer toutes les atteintes aux droits des prévenus, quels qu’ils soient, sans pour autant accepter l’impunité des responsables des crimes qui ont jalonné l’histoire de la Tunisie depuis dix ans sous la domination des islamistes et de leurs alliés. Par Mohamed Cherif Ferjani *

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