La Tunisie doit se libérer de la «répression financière»

«Répression financière» en Tunisie ? Et pour preuves : l’investissement est ligoté par un taux d’intérêt facial à deux chiffres (10-14%), l’épargne est molestée par des taux d’intérêts réels négatifs (-2% à -3%), les frais bancaires sont exorbitants, alors que presque 60% des adultes tunisiens (77% des femmes) sont privés de compte bancaire (jugés non-bancables). Depuis 2016, la valeur du dinar a été amputée de moitié, et les comptes en devises sont interdits. Les résidents tunisiens ne peuvent pas transiger librement en ligne et en devises pour acheter à l’international, disons un ordinateur, un médicament ou un parfum. Impensable au 21e...

Tunisie : Les investissements étrangers poursuivent leur baisse

Les investissements directs étrangers (IDE) ont toujours constitué un levier important de la croissance économique en Tunisie depuis les années 1970 et un vecteur important de résorption du chômage. Or, depuis la révolution du 14 janvier 2011, ils n’ont cessé de se contracter, s’établissent, au terme des 9 premiers mois de cette année 2021, en dinars courants, à leur plus bas niveau depuis huit ans.

L’UGTT au chevet de la Siphat : Comment sauver les entreprises publiques du Big Bang ?

C’est l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) qui se penche désormais sur la réforme des entreprises publiques. Et cela est compréhensible, car l’écrasante majorité de ces entreprises sont en quasi-faillite et risquent de mettre bientôt la clé sous le paillasson, avec la mise au chômage de dizaines de milliers de salariés. Il y a donc péril en la demeure et la puissante organisation syndicale ne peut pas continuer à se dérober à ses responsabilités et à renvoyer toujours la balle à un gouvernement aux prises lui-même avec de graves difficultés financières. Par Imed Bahri

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