Les milices islamistes au pouvoir à Tripoli n’excluent pas le recours aux armes pour empêcher Faïez Sarraj et son gouvernement de s’installer dans la capitale libyenne.
Après avoir fermé, dimanche, l’espace aérien à l’aéroport de Miitiga à Tripoli, Ali Bouzaakouk, ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Tripoli, non reconnu par la communauté internationale, a déclaré aux médias qu’il utilisera, si nécessaire, des armes pour empêcher l’installation de Sarraj et son équipe à Tripoli.
Faïez Sarraj et les membres de son gouvernement, qui n’ont pas pu prendre hier le vol à l’aéroport de Monastir, n’ont pas pu, aujourd’hui, prendre un autre vol de l’aéroport de Sfax.
Rappelons que le gouvernement Sarraj a été constitué sous l’égide des Nations Unies et est reconnu par la communauté internationale, alors que celui de Tripoli est aux mains des milices islamistes de Fajr Libya, conduites par le chef terroriste Abdelhakim Belhaj, un ami de longue date des dirigeants d’Ennahdha.
Z. A.
Donnez votre avis