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Ecole Bilel à El-Menzah VI : Des cours sur la violence, le viol et la drogue

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Des parents d’élèves dénoncent une institutrice de la 5e année primaire de l’école publique Bilel à El-Menzah VI, qui traite certains sujets sociaux de manière choquante.

Ces parents ont déclaré à Kapitalis que cette institutrice ne se contente par d’enseigner le programme officiel du ministère de l’Education, mais se base sur des extraits de la presse quotidienne pour traiter des sujets très sensibles de la société actuelle, dont l’influence sur les élèves est pour le moins dangereuse.

«Avant de venir protester auprès de cette institutrice et du directeur de l’école, j’ai pris l’avis d’un pédopsychiatre à qui j’ai remis les coupons de journaux et les sujets enseignés aux élèves. Ce dernier m’a expliqué que l’institutrice, qui cherche peut-être à inculquer les règles de la bonne conduite à ses élèves, fait exactement ce qu’il ne faut pas. Car, se baser sur les faits divers tels que publiés par les journaux peut donner des idées malsaines aux enfants de cet âge», a raconté Nabil Kekli, fonctionnaire à la Banque de Tunisie, interrogé par Kapitalis.

Selon lui, l’institutrice (A. M.) ne voulait même pas écouter les remarques des parents qui lui ont demandé de se conformer au programme officiel et de laisser la tâche de l’éducation sociale aux parents et aux spécialistes. «En lui expliquant qu’elle est en train de faire du tort à l’enfance en évoquant des sujets aussi graves que ceux du viol, de la drogue voire de l’assassinat, elle s’est montrée d’une rare agressivité. Le directeur était très compréhensif, mais l’institutrice semble ne vouloir faire qu’à sa tête et ne pas tenir compte des instructions de ses supérieurs», a ajouté M. Kekli, en lançant un appel aux pédagogues et au commissariat régional de l’éducation, dont dépend le quartier d’El Menzah VI, pour intervenir et enquêter sur le sujet.

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Le genre de coupons de presse utilisé par l’institutrice. 

Une autre parente a expliqué à Kapitalis que les élèves sont déjà à leur 3e dossier consacré au thème de la délinquance et passent leur temps à chercher des images sur la drogue, le viol, les tueries… Et à trouver même des circonstances atténuantes aux auteurs des crimes. «C’est inadmissible. Mon enfant qui ne dort plus conveanblement fait souvent des cauchemars. Il est trop jeune pour faire un travail sur ces sujets qui ne figurent pas dans le programme officiel élaboré par les experts du ministère», a ajouté la dame.

Z. A. 

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