L’Union patriotique libre (UPR) condamne fermement le silence assourdissant de la présidence de la république face aux outrages à la souveraineté tunisienne.
Dans un communiqué publié jeudi 28 décembre 2017, signé par Besma Hadded, membre du bureau politique, chargée de communication, l’UPR se dit offusqué, comme la majorité des Tunisiens, de «voir le président turc Erdogan brandir le signe de Rabia, lors de sa réception au palais de Carthage, une marque de soutien à la cause des Frères musulmans qui est une constante de la politique turque».
Tout en voyant dans cet acte délibéré un message politique envoyé aux Tunisiens, l’UPR «considère que M. Erdogan a fait, par cet acte, outrage à la Tunisie et défié les codes de bienséance et d’hospitalité, en se servant de notre pays pour adresser des messages codés à l’internationale et raviver les dissensions internes.»
Tout en rappelant le dernier épisode de la compagnie aérienne émiratie, qui a interdit les Tunisiennes à son bord, l’UPR «condamne fermement le comportement laxiste de la présidence de la république et son silence assourdissant qui devient une constante face aux outrages répétés à notre souveraineté nationale». Et se demande «s’il y a vraiment un président de la république à Carthage.»
I. B.
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