Dans une vidéo filmée en direct par la chaîne Attessia, on voit Seifeddine Makhlouf (Al-Karama) après avoir déballé un tas de grossièretés et d’insultes à l’endroit d’Abir Moussi (Parti destourien libre), lui crier à plusieurs reprises «Rassik taht sakina» (Ta tête sous nos pieds).
Les amis de celui qui est surnommé «l’avocat des terroristes», qui ont vu que la scène était filmé en son et en image, ont vite accouru pour l’éloigner de force mais c’était trop tard : la scène était déjà filmée. Tard dans la nuit, elle a été mise en ligne et fait des milliers de vus.
C’est clairement un appel au lynchage et au meurtre qui tombe sous le coup de sanctions pénales. Mais à un tel degré où la violence semble s’être banalisée dans la Tunisie actuelle, cela ne semble déranger personne et passe carrément inaperçu dans les médias.
Sans parler du silence lâche des politiques tunisiens qui ne condamnent même pas ces propos, ils ont peur d’être taxés d’anti-révolution s’ils témoignent d’une quelconque solidarité avec Mme Moussi même si un appel au lynchage et au meurtre doit être condamné peu importe la personne menacée.
I. B.
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