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Bac 2015: Les autorités préparées pour contrer la fraude électronique

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Néji Djelloul assure que toutes les dispositions ont été prises pour contrecarrer la «triche électronique» lors des épreuves du baccalauréat.

Le ministre de l’Education a déclaré, mardi 19 mai 2015, que l’organisation des examens du baccalauréat de cette année est fin prête et que son département s’est bien préparé pour que ces épreuves nationales se déroulent dans des conditions normales et qu’elles soient la plus honnêtes possible.

Rien, donc, ne sera laissé au hasard, selon le ministre. Il a notamment souligné que le phénomène de la fraude électronique a lui aussi eu sa part d’intérêt. Il a parlé de «mesures techniques nouvelles» qui seront adoptées cette année pour empêcher les candidats à cet examen national de recourir à la téléphonie mobile comme antisèche.

De toute évidence, M. Djelloul ne pouvait pas élaborer sur ce point, ni révéler les moyens technologiques sur lesquels son ministère compte pour brouiller les réseaux téléphoniques au sein des centres d’examens et dans les environs, durant les différentes épreuves.

Le commun des citoyens tunisiens a du mal à imaginer comment le ministère de l’Education peut-il remporter cette guerre technologique contre «la triche électronique.» Lorsque l’on connaît l’expertise en informatique et en téléphonie mobile des jeunes tunisiens, leurs talents à trouver des solutions à tous les problèmes électroniques et l’étendue de leur «geekerie», une seule arme nous paraît possible: que les 3 opérateurs de téléphonie mobile en Tunisie acceptent, par exemple, que pendant les 4 ou 5 jours des épreuves du baccalauréat de suspendre à travers tout le territoire national les communications téléphoniques (!).

Peut-être, plus simplement, recourir à la fouille serrée et efficace des candidats à l’entrée de tous les centres d’examens du pays reviendrait-il moins cher. Même pareil contrôle, à priori facile, requerrait des équipements et impliquerait une perte de temps.

Assurément, nous sommes là en présence d’un véritable casse-tête. En définitive, rien ne peut valoir la «bonne veille méthode» du surveillant vigilant.

Marwan Chahla

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