Un jihadiste, arrêté le jeudi 2 juillet 2015, planifiait l’assassinat d’un des chefs de la Brigade antiterroriste (BAT) à Ras Jebel (Bizerte).
Connu pour ses accointances avec les groupes jihadistes et arrêté à plusieurs reprises, Houssem T. a, à chaque fois, été remis en liberté par la justice. Ce qui mettait en colère les unités sécuritaires.
Cet extrémiste religieux, originaire de Ras Jebel, avait été condamné sous l’ancien régime dans des affaires terroristes. Au lendemain de la révolution, il a bénéficié de l’amnistie générale. Il a aussitôt réintégré les rangs des groupes salafistes dans la région de Bizerte.
«Il a été arrêté en possession de plusieurs éléments à charge, dont un carnet où il notait des informations concernant les routes et les ronds-points contrôlés par des agents de sécurité, ainsi que tous leurs mouvements. A chaque fois qu’il y a des agitations sociales dans la région du nord-ouest, il notait, au km près, le positionnement des patrouilles de sécurité. A quel but le fait-il? La justice a préféré, à chaque fois, le libérer pour… absence de preuves. Aujourd’hui, la vie de notre collègue et sa famille a été mise en danger», raconte à Kapitalis un agent de la BAT de Bizerte, qui confirme l’arrestation de Houssem T., qui était en train de mettre les dernières touches à un plan pour assassiner l’un des chefs de la BAT dans la région. L’un des membres de son groupe l’a balancé…
Z. A.
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