Ceux qui s’opposent à la construction d’une barrière de sécurité à la frontière entre la Tunisie et la Libye sont liés à la contrebande et au terrorisme.
C’est ce qu’a déclaré Rafik Chelli, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Sûreté nationale, dans un entretien avec le quotidien ‘‘Assarih’’ publié mardi 21 juillet 2015.
Certains suspects arrêtés dans l’affaire de l’attaque terroriste de Sousse, le 26 juin dernier, ont avoué avoir des relations avec des parties libyennes qui encouragent la contrebande à la frontière tuniso-libyenne et aident les éléments extrémistes à passer la frontière pour aller s’entrainer dans des camps jihadistes libyens ou pour revenir en Tunisie pour y perpétrer des attaques terroristes.
Rafik Chelli a rappelé que le célèbre contrebandier de Ben Guerdane, Houcine Rebaï alias Maïz, mort le 4 juillet en se tirant une balle à la tête, alors que les forces de l’ordre se préparaient à lancer un assaut de son domicile pour l’arrêter, était l’un de ces éléments qui s’adonnaient à la contrebande et soutenaient les groupes terroristes.
Dimanche dernier, Imed Daïmi, secrétaire général du Congrès pour la république (CpR) et le député d’Ennahdha Ahmed Laâmari ont tenu un meeting à Ben Guerdane pour condamner la construction de la barrière de sécurité. Le lendemain, des habitants ont coupé la route reliant Ben Guerdane à Ras Jedir en y déversant des quantités de sel. On connait les pyromanes…
De son côté, la milice islamiste libyenne Fajr Libya a protesté contre la construction du mur et menacé la Tunisie de représailles. En d’autres termes, Fajr Libya, CpR et Ennahdha même combat… contre la sécurité de la Tunisie.
Z. A.
Illustration: Route coupée, hier, entre Ben Guerdane et Ras Jedir.
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