Lazhar Akremi revient sur la crise de Nidaa Tounes et assure qu’il n’adhère pas au projet de Mohsen Marzouk auquel il souhaite le succès.
Lazhar Akremi, membre fondateur de Nidaa Tounès, a indiqué, aujourd’hui, jeudi 7 janvier 2016, dans l’émission « Midi Show », Mosaïque FM, qu’il n’a pas démissionné du parti dont il continuera à défendre le projet initial, laissant entendre que celui-ci a dévié des principes ayant présidé à sa création.
Il a ajouté qu’il est contre la mentalité des «applaudisseurs» et du «leader unique» que certains sont en train d’instaurer au sein du parti, allant jusqu’à assimiler Nidaa à un fonds de commerce dont Béji Caïd Essebsi détiendrait la «patente».
«C’est vrai que nous avons utilisé le nom de Si El-Béji, à un moment donné, mais nous avons milité, de notre côté, à l’intérieur du parti durant les moments les plus durs», a indiqué M. Akremi. Et d’ajouter : «C’est pour cela que je ne reconnais aucune légitimité à Youssef Chahed, nommé président de la Commission des 13», par le président Caïd Essebsi, avec la mission de régler la crise au sein de Nidaa. «D’ailleurs, il a accompli sa mission et a reçu la récompense avec sa promotion de secrétaire d’Etat à ministre, lors du récent remaniement gouvernemental», a encore ajouté M. Akremi sur un ton ironique. «Il (Youssef Chahed, NDLR) nous traitait d’azlem (sbires de l’ancien régime, NDLR) lorsqu’il était encore membre du parti Al-Joumhouri», a-t-il tenu à rappeler.
Concernant son avenir, M. Akremi a précisé qu’il ne veut pas se retrouver «sous la tente de Mohsen Marzouk» qui est, pourtant, son ami. Tout en assurant qu’il boycottera le congrès de consensus de Nidaa, prévu les 9 et 10 janvier courant, à Port El-Kantaoui, gouvernorat de Sousse.
Noureddine H.
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