La guéguerre au sein de Nidaa devait avoir lieu dans les régions. Le départ vient d’être donné à la coordination de Tataouine…
La contagion des démissions semble gagner les structures régionales de Nidaa Tounès avec l’annonce, aujourd’hui, samedi 16 janvier 2016, de la démission collective des membres de la coordination du gouvernorat de Tataouine.
C’est son secrétaire général, Khaled Mlayeh, qui l’a affirmé dans une déclaration accordée à Radio Mosaïque, indiquant qu’en sa qualité de S. G. de cette coordination, depuis sa création, il annonce cette «démission et la rupture de tout lien avec la direction du Nidaa issue du congrès de Sousse, qui a mis la main illégalement sur ce parti» les 9 et 10 janvier 2016 à Sousse.
M. Mlayeh a annoncé, par la même occasion, son ralliement et celui de toute la coordination au projet de nouveau parti initié par Mohsen Marzouk, le secrétaire général démissionnaire.
Taïeb Madani, député de Nidaa à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour la circonscription de Tataouine, a cependant, démenti cette information parce que, selon ses dires, Khaled Mkayeh ne représente que sa propre personne dans la mesure où il avait été limogé de son poste depuis plus de 6 mois.
M. Madani, qui ne donne aucune explication sur les raisons et les circonstances de ce limogeage, a cru pouvoir affirmer que Nidaa reste uni et qu’il n’y a pas d’autre projet politique que celui de Béji Caïd Essebsi.
Là où en est la crise de Nidaa Tounes, il va falloir s’attendre à ce genre de situations confuses pour la simple raison que, jusqu’au dernier moment, avant la tenue du congrès de Sousse, on parlait du limogeage des responsables régionaux et de leur remplacement par d’autres partisans du clan de Hafedh Caïd Essebsi.
N. H.
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