L’officier de police à la retraite arrêté hier à Kalaa Kebira, gouvernorat de Sousse, était surveillé par ses anciens collègues, qui le soupçonnent de liens avec des réseaux terroristes.
Cet ancien haut cadre sécuritaire, qui avait occupé un poste très sensible dans la région, avait chez lui, au moment de la descente policière, plusieurs bannières noires de l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daech) et des liasses de tracts appelant au jihad.
«Interrogé à ce sujet, il a répondu que ces bannières et ces tracts appartenaient à ses enfants partis au jihad Syrie», a indiqué une source sécuritaire à Kapitalis.
Le prévenu, qui était surveillé et recherché depuis son départ à la retraite, a, en effet, 3 enfants en Syrie, dont 2 ont déjà péri dans les combats. «Il aurait dû, normalement, informer ses supérieurs du départ de ses enfants pour le jihad en Syrie. Ce qu’il n’a pas fait. Et de toute façon, il n’avait pas à garder ces bannières et tracts chez lui», a encore précisé notre source.
Z. A.
Donnez votre avis