La séance plénière consacrée au renouvellement du vote de confiance au gouvernement de Habib Essid se tiendra, le samedi 30 juillet, à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Cette décision a été annoncée par le président du parlement, Mohamed Ennaceur, à l’issue de la réunion du bureau de l’ARP. Elle fait suite à la correspondance adressée, mercredi, à l’ARP, par Habib Essid demandant de soumettre son gouvernement au vote de confiance conformément aux dispositions de l’article 98 de la Constitution et l’article 150 du règlement intérieur de l’Assemblée.
Pour rester à la tête du gouvernement, M. Essid doit impérativement obtenir 109 voix, a précisé Habib Khedher (Ennahdha), membre du bureau de l’ARP.
Le Premier ministre a refusé de présenter sa démission, comme le lui ont demandé les dirigeants des partis de la coalition au pouvoir (Nidaa, Ennahdha, UPL, Afek), afin de permettre la formation d’un gouvernement d’union nationale, sur la proposition faite le 3 juin dernier par le président de la république Béji Caïd Essebsi. Il a déclaré qu’il se considère comme un soldat au service de son pays et qu’il refuse d’abandonner le combat.
Tout en affirmant, également, qu’il n’est pas attaché au pouvoir, M. Essid a insisté, à plusieurs reprises, sur la nécessité de respecter la constitution. D’où sa demande d’un vote de confiance pour pouvoir partir dans les règles de l’art.
Ce sera aussi pour lui une occasion pour expliquer qu’il n’assume pas seul l’échec de son gouvernement et que la responsabilité de cet échec est collective. Traduire : les partis qui demandent aujourd’hui sa démission y ont aussi leur part plus ou moins grande.
I. B.
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