Au cours de sa visite à Sfax, samedi dernier, le ministère des Affaires culturelles, Mohamed Zinelabidine, a effectué une visite au site archéologique Rougga/Bararus.
Ce site, situé dans l’imadat de Hlalfa, délégation d’El-Hencha, est souterrain et accessible à l’aide d’une échelle. Ce qui n’a pas dissuadé le ministre d’y descendre, de l’explorer et de découvrir les vestiges encore intacts, témoins de la grandeur d’un passé qui mérite d’être mieux connu.
Le site Bararus a ainsi été visité pour la première fois par un ministre et en l’occurrence celui des Affaires culturelles.
Rougga/Bararus est site situé à 55 km au nord de Sfax. Ses origines remontent à l’époque romaine.
Les vestiges d’Er-Rougga s’étendent sur une superficie d’environ 110 ha et contiennent un amphithéâtre, un forum, un temple, un arc de triomphe, des citernes monumentales, et autres monuments datant du IIIe siècle après J.-C.
Situé sur le circuit Sfax Nord, Rougga/Bararus est inscrit dans ce que la manifestation ‘Sfax capitale de la culture arabe 2016’ appelle Massarat, qui vise à valoriser Sfax comme une destination touristique culturelle.
«Il n’y a aucune intention de modifier les structures administratives ni le Comité exécutif de la manifestation ‘Sfax capitale de la culture arabe 2016’ pour impulser cette grande manifestation nationale, parce que le problème réside dans la vision et les méthodes de travail, d’autant plus que le comité actuel a trouvé des difficultés à la mise en œuvre des projets et des programmes qui ne sont pas les siens… Il importe à présent de modifier les méthodes d’action, de travailler main dans la main et d’établir de bonnes relations entre les différentes parties prenantes dans le paysage culturel en vue de surmonter les obstacles et les problèmes existants et de faire parvenir la manifestation à bon port», a déclaré M. Zinelabidine, lors du déjeuner avec des députés de la région de Sfax et des membres du comité de soutien à la manifestation.
Le ministre a fait montre d’une attitude très positive et d’un esprit rassembleur, mettant l’accent sur la nécessité pour toutes les composantes de la scène culturelle et les parties concernées de près ou de loin par la manifestation d’unir leurs efforts et de s’investir dans sa réussite en veillant à l’accomplissement des différents volets de sa programmation de façon à en assurer la dimension et le rayonnement internationaux souhaités.
Le ministre a, à ce propos, souligné la nécessité de s’ouvrir sur la société civile, de revoir les relations entre les différents acteurs de la scène culturelle et d’œuvrer ensemble pour vaincre les tensions.
Ce sont là autant de recommandations en phase avec la devise, qu’il venait d’énoncer : «Nous sommes tous Sfax et nous n’avons pas d’autre choix que d’assurer le succès de la manifestation»
C’est d’ailleurs, dans cet ordre d’idées qu’une réunion regroupant des intellectuels de Sfax, des médias et des hommes d’affaires, est prévue jeudi prochain à Tunis, afin de trouver les meilleures formules permettant de gagner le pari de la réussite.
I. B.
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