La chaîne Attessia nous offert, hier soir, une mascarade digne d’une pièce tragi-comique, dont le héros était le tristement célèbre Bahri Jelassi.
Étalant ses talents de «politicien» médiocre, dans l’émission de Borane Bsaies ‘‘Houna Al-An’’ (Ici et maintenant), diffusée dans la soirée du mercredi 15 février 2017, l’agitateur islamiste a commencé par s’attaquer à Rached Ghannouchi, président du parti islamiste Ennahdha. Il a prétendu avoir sauvé la vie de ce dernier lorsqu’il est intervenu, sur sa demande («il était désespéré et pleurnichait», selon les termes de Jelassi), pour empêcher les familles des jeunes perdus en Italie de l’attaquer dans son bureau, au siège d’Ennahdha, à Mont-plaisir, à Tunis.
Bahri Jelassi a ajouté que Ghannouchi n’aura jamais le courage de démentir ses dires, ajoutant : «Qu’il le fasse, s’il a la moindre dignité d’homme».
La bêtise politique et la médiocrité médiatique ont atteint leur apogée lors de la querelle entre Bahri Jelassi et l’activiste de la gauche estudiantine, Nejib Dziri, quand les deux invités ont failli en venir aux mains.
Une scène qui n’honore pas la chaîne Ettassia, ni le paysage audiovisuel tunisien dans son ensemble, qui, à force de chercher le buzz pour accroître l’audience, ne cesse de baisser le niveau. En continuant à inviter des gens de la trempe de Bahri Jelassi, il tombe bien bas aux yeux des téléspectateurs.
Un tel spectacle, on n’en veut plus.
A. K.
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