Des activistes américains dénoncent le non-lieu prononcé en faveur de l’homme qui a tagué le mot «terroriste» devant le café d’un Tunisien résidant au Nouveau-Mexique.
Dimanche 26 mars 2017, un Tunisien surnommé Ziggy Rzig a alerté la police du quartier en découvrant le mot «terroriste» tagué devant son café, le Pyramid. Une enquête a été ouverte, l’auteur du tag a été retrouvé mais le procureur n’a retenu aucune charge contre lui et l’a relâché.
«La police et la justice ne veulent pas considérer cet acte comme un crime d’appel à la haine, en se basant sur les déclarations des proches du suspect indiquant que ce dernier souffre de troubles psychiques», s’indignent des activistes qui soutiennent le propriétaire du café.
Ziggy Rzig (38 ans) vit aux Etats-Unis depuis 19 ans et il s’est dit choqué par cet acte et ne comprend pas que l’on puisse l’accuser de terrorisme pour la seule raison qu’il est un Tunisien musulman.
«C’est terrible quand on sent que les gens ne veulent pas de vous ici. C’est odieux», a-t-il déclaré aux médias.
Y. N.
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