L’ancien président par intérim Moncef Marzouki ne jure que par ses bailleurs de fonds du Qatar.
Invoquant des questions de sécurité, l’Arabie saoudite, Bahreïn et les Emirats, ainsi que l’Egypte, ont annoncé la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, lundi 5 juin 2017, par l’agence de presse saoudienne officielle, l’Arabie saoudite a accusé le Qatar d’accueillir sur son sol et de soutenir les Frères musulmans égyptiens, des groupes de Daech et d’Al-Qaïda et des terroristes soutenus par l’Iran.
Le communiqué ajoute que, pour des raisons de sécurité nationale, le royaume a décidé «la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes avec le Qatar qui oeuvre à déstabiliser toute la région».
Le Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte ont également accusé le Qatar d’ingérence dans leurs affaires intérieures, de soutenir des groupes terroristes, dont la confrérie des Frères musulmans, qui propage une idéologie terroriste menaçant la stabilité régionale. Ces pays ont également appelé leurs diplomates à quitter l’émirat pétrolier dans les plus brefs délais.
De son côté, Doha s’est plaint d’une campagne hostile à son égard et annonce que les Etats-Unis tiennent à l’unité des pays constituant le Conseil de coopération du Golfe (CCG), à savoir l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar, un ensemble qui bat gravement de l’aile, s’il n’est pas déjà mort.
Rappelons qu’en Tunisie, plusieurs associations islamistes, des partis comme Ennahdha et Harak Tounes Al-Irada, ainsi l’ancien président de la république par intérim, Moncef Marzouki, émargeaient et émargent encore sur les générosités bien ordonnées du «vilain petit Qatar», pour emprunter le titre d’un ouvrage de Nicolas Beau.
Z. A.
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