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AmCham : Faciliter l’accès des produits tunisiens au marché américain

Khaled Babbou, président d’AmCham Tunisia.

Les échanges commerciaux entre la Tunisie et les Etats-Unis demeurent très faibles, estime la Chambre tuniso-américaine du commerce (AmCham).

Dans un communiqué publié mercredi 12 juillet 2017, après le retour de la délégation d’hommes d’affaires membres de la chambre qui s’est rendue aux Etats-Unis, du 9 au 12 juillet, à l’occasion de la visite officielle qu’a effectué, en début de semaine, le chef du gouvernement, Youssef Chahed, à Washington, le président Khaled Babbou a appelé à renforcer les relations tuniso-américaines et à faciliter l’accès des produits tunisiens au marché américain.

La délégation d’AmCham était composée de MM Ferid Abbas, Pdg du Groupe Setcar, Ali Kooli, directeur général d’Arab Banking Corporation, Paul Guez, Pdg de Blue Holdings, Kamel Zarrad, président AmCham Centre et Pdg de Sartex, Anis Riahi, directeur général UPS, et Ahmed Ben Romdhane, directeur général UPC North Africa.

Durant les rencontres avec des think-tanks et la rencontre avec le chef du gouvernement, organisée par l’US Chamber of Commerce, la délégation d’AmCham Tunisia a présenté à ses interlocuteurs un tableau des relations économiques et d’affaires entre les Etats-Unis et la Tunisie. Cet exposé a traité de quatre axes en particulier : la situation économique et l’environnement des affaires et les réformes structurelles, le rôle et les perspectives du secteur privé, le rôle d’AmCham Tunisia et les relations Etats-Unis – Tunisie.

Sur le premier axe, et tout en observant des signes de relance économique, AmCham Tunisia a souligné les défis importants qui sont à relever. Trois en particulier : assurer la stabilité politique, éliminer les menaces sécuritaires et réaliser une croissance économique pour réduire le chômage.

Le pays doit également engager des réformes difficiles. Après avoir récemment adopté un nouveau code d’investissement, les lois bancaire, sur la concurrence et le partenariat public privé, etc., le gouvernement doit s’attaquer à d’autres chantiers (finances publiques, sécurité sociale, environnement des affaires, programme de stabilisation macroéconomique et consolidation fiscale pour corriger et rééquilibrer le budget, réduire les déficits externes, et stabiliser la dette publique).

Sur la situation et les perspectives du secteur privé tunisien, AmCham estime qu’après avoir réussi à survivre à la crise, il peut appuyer l’agenda/programme des autorités tunisiennes pour corriger les déséquilibres internes et externes, réformer et moderniser les systèmes et institutions publics qui gèrent l’économie, et aider à établir la confiance des investisseurs, pour permettre une croissance économique forte, durable et inclusive, créer des emplois et du progrès social, et assurer une mobilisation totale des parties prenantes pour la mise en œuvre de cet agenda.

Ayant participé au premier round du Joint Economic Commission (en tant que représentant du secteur privé tunisien), qui a eu lieu à Washington DC en mai 2016, et créé un Export Lab et 3 centres d’excellence, AmCham continue de jouer son rôle important dans la relance de l’économie tunisienne. Elle s’est fixé 6 priorités : stabiliser l’économie, garantir un environnement propice pour les activités du secteur privé, offrir des opportunités d’investissement et d’affaires dans le cadre de partenariats public-privé, investir dans le capital humain, le savoir, l’innovation et l’infrastructure stratégique, développer la capacité du secteur financier et faciliter l’accès au financement, adapter la coopération multilatérale et bilatérale aux défis du contexte national et régional.

I. B. (avec communiqué).

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