Le Club sfaxien affronte l’équipe saoudienne Eshabab, aujourd’hui mercredi 2 août 2017, pour son entrée en lice au tournoi amical de Tabouk en Arabie Saoudite.
Par Hassen Mzoughi
Après demain, vendredi 4 août, il aura affaire à l’équipe locale Al Watani.
Le premier de ce groupe disputera la finale de cette épreuve dotée d’une prime de 400.000 dollars (960.000 dinars), le 6 août, face au premier du second groupe composé de 3 calibres : Al Ittihad Jeddah, Al Ittifak de Damam et Al Ismaili d’Egypte.
Mais avec quels moyens le Club sportif sfaxien (CSS) compte-t-il négocier ce tournoi?
Les dirigeants techniques et administratifs de l’équipe sfaxienne se sont empressés de relativiser, à l’instar d’Abdelkarim Nafti, l’assistant de l’entraîneur portugais Da Mota.
«Ce tournoi vaudra en premier lieu par les améliorations qu’il apporterait sur le plan du jeu et de la cohésion. Les résultats viendront en second plan», a-t-il affirmé la veille du voyage au pays des 500 princes.
Cette précision n’est pas une vue de l’esprit. La préparation n’a pas été exemplaire : changement chaotique du staff technique, mise à jour tardive des contrats, nombreuses blessures (Alaâ Marzougui, Mohamed Wallio N’doye et Omar Bouraoui), absence de quelques joueurs partis en vacances (Hamza Methlouthi, Kingsley Sokary et Stéphane N’yarko), autant de contrariétés qui ont quelque peu ralenti la mise en marche du programme de préparation.
Le cas Rami Jeridi
Mais le cas Rami Jeridi sort du lot et interpelle par son ambiguïté. Le gardien du CSS, qui traîne une blessure musculaire (selon la version officielle), se trouve tout de même avec le groupe en Arabie Saoudite. Laissé «au repos» en tests de préparation, il n’est pas non plus envisagé de le faire jouer au tournoi de Tabouk.
Les deux keepers Mohamed Hedi Gaaloul et Sabri Benhassine sont là pour tenir le poste mais il est évident que Rami Jeridi est placé en réserve.
Décision a d’abord été prise de le priver du brassard de capitaine au profit de l’impulsif Mahmoud Ben Salah (quel choix !!).
Ensuite, le gardien international des «noir et blanc» est strictement réduit à l’anonymat dans un groupe qu’il «animait» avec assez de tact, presque comme son prédécesseur Ali Maaloul.
Mais cette «cabale» contre le joueur est-elle l’effet de personnes au sein du club qui cherchent à le faire partir ?
Nouveaux venus
20 joueurs sont en Arabie Saoudite dont des nouveaux venus comme Aymen Harzi, Mohamed Ali Ragoubi et Raymond Monday et d’autres qui viennent juste de faire leur baptême du feu, à l’instar de Mourad Ben Younès, Mohamed Mselmi, Sameh Bouhajeb, Malek Boulaâbi, Firas Chaouat, Walid Karoui et Oussama Amdouni…
En somme, c’est avec une préparation quelconque et un effectif aux moyens réduits que Da Mota compte négocier cette compétition, en prévision du championnat qui démarrera le 15 août.
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