La justice examinera, jeudi 28 septembre 2017, une nouvelle demande de libération du journaliste Samir El-Wafi, poursuivi dans plusieurs affaires de corruption et d’escroquerie.
Selon la défense, toutes les conditions sont réunies pour que le journaliste animateur de la chaîne El-Hiwar Ettounsi puisse bénéficier d’une libération conditionnelle, en attendant de comparaître libre, le 4 décembre 2017.
Ses avocats estiment que la justice prononcera un non-lieu car, selon eux, il ne s’agit pas d’une affaire d’escroquerie mais d’un prêt contracté par l’intéressé auprès de la partie plaignante et qui sera remboursé.
Rappelons qu’une première demande de libération conditionnelle du journaliste avait déjà été présentée par ses avocats et rejetée, le 4 septembre courant, par le juge d’instruction.
On notera aussi que Me Hatem Zouari, qui ne doute pas de l’acquittement de son client, a annoncé, aujourd’hui, sur Mosaïque FM, que Samir El-Wafi a comparu, aujourd’hui, dans une affaire remontant à 2007 et qui concerne un chèque sans provision, ajoutant que son client avait bénéficié, entre-temps, d’une amnistie après la révolution. Or, cet homme de loi n’est pas sans ignorer que l’amnistie de 2011 à laquelle il fait allusion a concerné uniquement les affaires à caractère politique. Ce qui n’est pas le cas pour… El-Wafi, qui n’a jamais été, à notre connaissance, un opposant politique.
Y. N.
Samir El-Wafi accusé dans une nouvelle affaire d’escroquerie
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