Jose Mota est sur la sellette.
L’élimination à domicile face au Fath Rabat place l’entraîneur du Club sportif sfaxien (CSS) Jose Mota sous le feu des critiques. On n’est pas loin d’une séparation.
Engagé pour deux ans, le technicien portugais est aujourd’hui sur la sellette, parce qu’il n’a pas réussi à «imposer sa patte». Et pour cause !
Arrivé en juin dernier, en remplacement de son compatriote, Jorge Costa, José Mota a pris en main un groupe de joueurs pour la plupart des «nouveaux», ayant une expérience toute relative de l’Afrique.
Plusieurs joueurs confirmés sont partis, notamment Ali Maaloul et junior Ajayi, les deux ex-buteurs du CSS, transférés à Al Ahly, ainsi que Mohamed Ali Moncer et Ezekiel Ndouassel.
Douze entraîneurs en… 5 ans !
Le problème c’est que ces départs n’ont pas été compensés et sur ce point précis, le technicien n’a pas été bien «servi». Le bilan est de 4 victoires (2 en championnat et 2 en Coupe de la Confédération africaine de football), 2 nuls et 2 défaites, les deux en Coupe de la CAF. L’équipe a marqué 16 buts et 4 encaissé en 8 matches.
Pourtant, la permanence de Jose Mota sur le banc des «Noir et blanc» est de plus en plus menacée tout comme ses adjoints et ils sont au nombre de 5.
Dans l’entourage du club, on avance que le prochain entraîneur de l’équipe serait également européen (français ou allemand).
En attendant de renforcer le groupe en décembre prochain et en juillet 2018, après la levée de la sanction de la Fifa, le CSS s’est installé dans une longue période de transition.
Le défilé des entraîneurs n’arrange rien de ce point de vue puisque 12 techniciens –certains de renom – se sont relayés sur le banc des Sfaxiens entre 2012 et 2017 : Reinhard Stumf, Nabil Kouki, Ruud Krool, Hamadi Dhaou, Philippe Troussier, Ghazi Ghrairi, Paolo Duarte, Chiheb Ellili, Anis jerbi, Nestor Clausen, Jorge Costa et Jose Mota.
Hassen Mzoughi
Donnez votre avis