© Emma Delort.
Les Journées cinématographiques de Carthage (JCC-2017) se sont ouvertes, samedi soir, 4 novembre 2017, en présence de nombreuses stars du cinéma tunisiennes, arabes et africaines.
La 28e session du festival, dirigée par le producteur Néjib Ayed, a démarré dans une ambiance printanière et l’avenue Habib Bourguiba, au centre-ville de Tunis, où se dérouleront toutes les réjouissances cinématographique programmées, s’est parée de ses meilleurs atours pour être à la hauteur de cet événement qui a une place à part dans le coeur des Tunisiens, et pas seulement les cinéphiles.
Dorra Zarrouk.
Le festival, qui se tient sous une haute surveillance policière, a déployé, dès la soirée d’ouverture, ses fastes habituels: stars, tapis rouge, sourires, froufrous, décolletés, flonflons, flashs et lumières. Un air de fête règne sur la capitale, qui vivra, huit jours durant, au rythme des projections de films et des débats avec les réalisateurs et les acteurs et, surtout, les actrices, toutes aussi belles les unes que les autres.
Le journaliste Mourad Zeghidi et le réalisateur Mohamed Ali Belkadhi.
La cérémonie d’ouverture, présentée par notre collègue Ramzy Malouki, venu spécialement de Hollywood et qui est habitué à ces atmosphères, s’est déroulée à la salle Le Colisée et l’ouverture a été assuré par le film « Ecrire sur la neige » du Palestinien Rashid Masharawi, un habitué de Carthage.
Les actrices Anissa Daoud et Najoua Zouhair.
Ne pouvaient rater ce rendez-vous avec la beauté et l’intelligence, quelques une des figures historiques du festival, comme les cinéastes Férid Boughedir et Nouri Bouzid, ainsi que la productrice Dorra Bouchoucha, directrice générale de Nomadis Images, qui a produit un grand nombre de films tunisiens et africains, qui étaient heureux de croiser les jeunes figures montantes de l’écran et d’assurer ainsi la continuité entre les générations.
La productrice Dorra Bouchoucha.
Après la joie des retrouvailles, des embrassades et des poignées de main chaleureuses de la soirée d’ouverture, moment de de souvenir, de nostalgie et de partage, place est aujourd’hui au premières projections et aux longues queues devant les salles obscures, à la grande joie de leurs exploitants qui comptent beaucoup sur les JCC pour ramener le public vers le cinéma, d’autant qu’après des années de disette le cinéma tunisien est en train de renaître grâce au talent d’une nouvelle génération de créateurs qui ne doutent de rien et ont de l’imagination à revendre comme, tels Mohamed Ben Attia, Kaouther Ben Hania et Leyla Bouzid, pour ne citer que ces trois là.
Imed Bahri
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