Le père Sadraoui et Eya Kasmi : les 2 parties se disent victimes d’agression.
Le juge d’instruction auprès du tribunal de 1ère instance de Gafsa a renvoyé l’affaire d’agression des membres de Nidaa Tounes à Métlaoui à la police judiciaire, pour compléments d’enquête.
Quatorze personnes ont comparu en état de liberté, aujourd’hui, vendredi 4 mai 2018, devant le juge d’instruction, dans l’affaire opposant des membres de Nidaa Tounes à une famille de Métaloui, suite aux violences enregistrées, hier, lors de la campagne électorale du parti pour les municipales de dimanche prochain 6 mai.
Les deux parties se disant victimes d’agression et présentant des certificats médicaux, le juge s’est trouvé face à 2 versions contradictoires et a demandé à la police judiciaire de compléter l’enquête.
Rappelons que le pari Nidaa accuse les membres de la famille Sadraoui d’avoir agressé ses membres et d’avoir même poignardé 2 d’entre eux, dont Eya Kasmi, au cou.
La famille, dont 15 membres ont été arrêtés puis relâchés, ont démenti cette version et retourne l’accusation contre les plaignants.
Walid Sadraoui, un des accusés, a précisé avoir fourni deux certificats médicaux prouvant que son père a été blessé à la main et subi des points de sutures et un autre, relatif à l’hospitalisation de sa sœur, enceinte qui, selon ses dires, a été cognée par les membres du parti de Hafedh Caïd Essebsi.
Il indique aussi que l’activiste de Nidaa n’a pas été poignardée : «Il n’y a pas une seule tâche de sang sur son t-shirt et on nous parle de coup de couteau au cou. Même sur la vidéo publiée par ses collègues, il n’y a pas une goutte de sang. Vous pensez que la police nous aurait libérés si cette femme avait vraiment été poignardée».
Y. N.
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