La police a arrêté le suspect principal qui a écrasé avec sa voiture Bassem, samedi 16 juin 2018, à Zarzis. Un mandat de recherche a été émis hier contre ses deux présumés complices.
Bassem, âgé d’une vingtaine d’année, est sorti du coma hier, mercredi 20 juin 2018, après cette tentative de meurtre dont il a été victime à la zone touristique de Zarzis. Il souffre de plusieurs fractures, notamment au crâne.
Son oncle Adel a confié à Kapitalis que ceux qui on tenté de le tuer sont connus dans la région pour d’autres faits de violence. Ils ont d’ailleurs, selon la même source, des antécédents avec la justice.
Le soir de l’agression, Basssem s’était disputé avec eux, et ils l’ont attendu à la sortie de la boîte de nuit. Le conducteur l’a intentionnellement heurté avec sa voiture, puis lui a roulé dessus en faisant marche arrière.
«Comme si cela ne suffisait pas, les trois malfrats sont descendus de leur voiture et l’ont tabassé, avant de fuir à l’arrivée des riverains», a ajouté Adel.
Bassem a été transporté à l’hôpital samedi à l’aube et le suspect principal a été arrêté quelques heures après. Il a livré le nom de ses complices qui font l’objet d’un mandat de recherche.
«Des proches des suspects ont pris contact avec moi pour que l’on retire notre plainte mais il est hors de question. D’abord, ils doivent payer pour ce qu’ils ont fait et s’ils restent libres, ils vont récidiver et tuer, un jour, quelqu’un d’autre», a indiqué Ali, assurant que des imams de Zarzis ont essayé de faire une médiation entre les familles.
«Par leur démarche, ces imams banalisent la violence et les crimes. Ils devraient avoir honte d’être intervenus. Nous ne comptons pas lâcher l’affaire, chacun doit assumer ses actes et la justice tranchera», a conclu Adel.
Y. N.
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