L’équipe de Tunisie cherche à surprendre face à la Belgique, pour effacer l’image détestable d’une équipe qui résiste aux assauts de ses adversaires sans attaquer, qui est restée dans les mémoires après sa médiocre prestation devant l’Angleterre, le 18 juin 2018 (1-2).
Par Hassen Mzoughi
D’ailleurs, cette défaite subie dans les pertes du temps est encore dans les têtes des Aigles de Carthage. Et le fait d’insister sur l’importance de passer outre cette déception confirme qu’ils y pensent encore et qu’ils sont donc toujours touchés. Mais cela ne les empêche pas de parler d’une seconde chance et de répéter qu’ils n’ont pas tout perdu. À l’instar de Yassine Meriah, le défenseur central, pour qui, après la défaite contre l’Angleterre, «la Tunisie doit afficher de l’enthousiasme, plus de présence et attaquer davantage. On doit se procurer des opportunités et essayer de gagner ce match. C’est un deuxième test pour nous contre une grosse formation qui possède de l’expérience en Mondial», comme il l’a affirmé à la Radio télévision belge française (RTBF).
Probable retour de Seïf Eddine Khaoui
Gagner ce match, prévu demain, samedi 23 juin, à 13 H (HT), au stade du Spartak Moscou, dans le cadre de la deuxième journée du groupe G de la Coupe du monde, reste la dernière alternative car même un nul peut ne pas suffire pour une éventuelle qualification au 2e tour. Et pour tenter ce coup de poker, Nabil Maaloul s’apprête à remanier l’équipe qui a échoué face à l’Angleterre. «Il y aura des changements en défense et au milieu du terrain», a-t-il assuré.
Selon des sources proches de l’équipe de Tunisie, Maaloul pense sérieusement à des ajustements dans la ligne médiane. On parle de la rentrée dès le coup d’envoi de Seïf Eddine Khaoui et du renvoi de Naim Siliti sur le banc des remplaçants.
D’autre part, Maaloul rectifierait la défense. On parle de la titularisation de Yohan Benalouane à la place de Yassine Meriah, tandis qu’Ali Maaloul, Dylan Bronn, Syam Ben Youssef et le gardien Farouk Ben Mustapha seront reconduits demain samedi face aux Belges.
Fakhreddine Ben Youssef et Anice Badri sont partants respectivement sur les flancs droit et gauche de l’attaque tunisienne. Et Wahbi Khazri évoluera en pointe.
Nabil Maaloul et ses protégés continuent d’y croire.
Sur le match contre la Belgique, Maaloul est déterminé : «Nous allons essayer de faire pression sur l’équipe belge qui est moins agressive que l’Angleterre, mais elle est très professionnelle et compte de nombreuses stars comme De Bruyne et Hazard».
«La défense belge est lente, on va essayer d’en profiter», enchaîne le sélectionneur de la Tunisie qui pense avoir trouvé le point faible des Diables rouges.
«On va essayer de couper le lien entre De Bruyne et Hazard, et les isoler du milieu de terrain, mais on va jouer avec une défense avancée», a ajouté Maaloul qui persiste et signe en disant que «l’objectif reste le même, à savoir les quarts».
Fakhreddine Ben Youssef espère un déclic
Pour le capitaine Wahbi Khazri, c’est toujours jouable : « Nous savions qu’en gagnant devant l’Angleterre, nous ne serions pas qualifiés et qu’en perdant nous ne serions pas éliminés», dit-il.
L’attaquant Fakhreddine Ben Youssef n’a rien perdu de son optimisme: «J’espère que les joueurs ont une vision claire du match à venir. J’espère qu’il y aura un déclic lors de cette rencontre contre la Belgique car ils sont forts mais n’ont qu’une seule et unique tactique. Je pense que l’Angleterre est plus forte que la Belgique». Petit tacle en passant.
La Belgique, qui occupe la tête du groupe G à l’issue du match contre le Panama remporté 3-0, espère, pour sa part, assurer sa qualification dès demain en battant l’équipe de Tunisie, même par le plus petit des scores.
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