Les autorités allemandes ont annoncé qu’elles comptent bientôt extrader le Tunisien Sami A., connu comme étant l’ancien garde du corps d’Oussama Ben Laden, chef d’Al-Qaïda.
Cet homme, qui touche une aide sociale mensuelle de 1.168 €, soit 3.460 dinars tunisiens (DT), a été interpellé hier, lundi 25 juin 2018, par la police allemande lorsqu’il s’est présenté pour effectuer son contrôle judiciaire régulier, a rapporté l’Agence France Presse (AFP).
L’Office allemand des migrations a levé, de son côté, une interdiction d’extradition à l’encontre de Sami A.., âgé de 42 ans. Il sera ainsi bientôt renvoyé vers son pays natal.
L’extradition de cet ancien garde du corps de Ben Laden avait été difficile étant donné que la justice allemande craignait qu’il soit torturé en Tunisie. C’est d’ailleurs utilisé jusque-là par ses avocats.
Notons que Sami A. était venu la première fois en Allemagne, en 1990, et avait participé à un entraînement militaire dans un camp d’Al-Qaïda, en Afghanistan, pour être par la suite choisi, en 2000, comme garde du corps du chef terroriste d’origine saoudienne, cerveau des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats Unis.
Sept ans plus tard, le Tunisien est revenu en Allemagne et a présenté une demande d’asile. Mais la justice allemande a refusé de satisfaire sa demande et les autorités ont octroyé une aide sociale à sa famille, son épouse et ses 4 enfants, âgés de 4 à 11 ans.
E. B. A.
Sami A., garde-du-corps de Ben Laden, échappe à l’extradition vers la Tunisie
Un Tunisien, ancien garde-du-corps de Ben Laden, vit aux crochets des Allemands
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