Les priorités des réformes et les opportunités d’investissement en Tunisie ont fait l’objet d’une rencontre à Bruxelles (Belgique) entre des responsables, des experts et des représentants des bailleurs de fonds.
Le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), Samir Majoul, a participé à un «policy lunch» sur la Tunisie organisé conjointement par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), qui est très engagée aux côtés des entreprises tunisiennes, avec la Commission européenne.
À l’occasion de cette rencontre un panel, organisé au siège de la Berd, a permis notamment d’avoir un échange franc sur les priorités des réformes et les opportunités d’investissement en Tunisie.
Intervenant lors de ce panel, M. Majoul a donné un bref aperçu sur la trajectoire politique et économique de la Tunisie depuis 2011, de l’adoption de sa nouvelle constitution à l’organisation de plusieurs élections démocratiques, libres et transparentes en passant par sa lutte continue contre le terrorisme.
Le président de l’Utica a mis en relief la résilience de l’économie tunisienne malgré les difficultés et ce, grâce notamment à la dynamique du secteur privé qui a été toujours présent durant toutes ces dernières années post-révolution.
M. Majoul a ensuite présenté les atouts économiques de la Tunisie qui dispose toujours d’une économie compétitive favorable aux IDE grâce notamment à sa position géostratégique et son ouverture sur l’extérieur, à une législation incitative et à une main d’œuvre qualifiée.
Abordant le volet des réformes, le président de l’Utica a souligné qu’il reste encore des réformes économiques structurelles à mettre en œuvre notamment celle relatives à la réforme des caisses sociales, de l’administration, du système de compensation, des entreprises publiques, de la fiscalité, du système bancaire et de la réglementation de change.
M. Majoul a ensuite présenté les propositions de l’Utica pour surmonter la crise économique que traverse le pays. Il a, à ce propos, souhaité notamment la mise en place d’un environnement économique et social adéquat, d’une fiscalité de croissance et d’une infrastructure portuaire compétitive.
Il a aussi souligné la nécessité de lutter sans limites contre l’économie informelle et mis en relief l’importance d’une concertation sans faille entre les pouvoirs publics et les partenaires sociaux.
Le président de l’Utica a conclu sa présentation en affirmant que la Tunisie est certes un petit pays avec peu de ressources naturelles, mais qui a bâti sa réputation sur le savoir, la culture et l’émancipation de la femme.
Aujourd’hui, avec son accès aux libertés individuelles, aux droits de l’homme, et à la démocratie, elle a voulu, à ce moment fort de son histoire, renforcer cette image d’un pays ouvert, accueillant, tolérant et ancré à la civilisation universelle et à l’économie mondiale.
Source : communiqué.
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