Béji Caïd Essebsi/Youssef Zarrouk.
Dans un statut facebook, l’intermédiaire Youssef Zarrouk estime que Béji Caïd Essebsi (BCE) peut encore être le sauveur de la Tunisie. Est-il un candide? Veut-il se remonter le moral en croyant à une telle thèse ou est-ce une manœuvre pour prendre BCE par l’affect et le convaincre de sauver le pays ?
«Ce qui lie ‘Si’ Beji aux Tunisiens c’est l’affection, celle qu’on a pour un membre de sa famille. L’homme a du charme et sait en user, c’est un patriote de l’école bourguibienne, pour une Tunisie ouverte sur le reste du monde. Une très belle famille aux petits soins, toujours présente, débordante d’amour.
«Dans les yeux du Président on voit cette grande richesse. C’est elle qui donne des ailes; elle vous garde loin des contingences matérielles. Quoi de plus beau que l’amour des êtres aimés? Ces journées qui commencent avec une famille aimante ne peuvent pas être gâchées par la vilenie des courtisans. Ceux qui savent cela comprennent pourquoi le Président a laissé son fils aîné prendre les commandes du parti. Ils savent aussi que le Président peut à tout moment trouver les mots pour demander à Hafedh de lâcher du lest. Cette guerre fratricide n’a que trop durée. Il est temps de panser les blessures de remettre le parti en ordre de bataille pour 2019. Les prochaines élections ne seront pas une promenade de santé. Il faut les gagner, ne plus se laisser distraire et donner l’occasion aux frérots de nous faire les poches.
«De gouvernement d’union, on se retrouve avec le seul vrai parti de pouvoir en pleine implosion. L’ère du soupçon. Les femmes et les hommes qui pensaient avoir écarté le danger islamiste retrouvent les frérots à la manœuvre aux municipales. Une trentaine de villes perdues dont Tunis, Sfax et Bizerte. Et les rats qui s’empressent de quitter la formidable arche construite par ‘Si’ Béji et les premiers de ses fidèles. Le Président doit mobiliser tous les patriotes qui refusent le sixième Califat, il doit faire entendre raison à tous les Iznogoud qui veulent être Calife à la place du Calife.»
Le chef de clan Béji Caïd Essebsi lira-t-il l’intermédiaire Youssef Zarrouk? Peu probable…
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