En Tunisie les dossiers de soupçons de corruption touchent plus d’hommes que de femmes, affirme l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC).
C’est ce qu’a indiqué Chawki Tabib, président de l’INLUCC, lors d’une conférence de presse, organisée aujourd’hui, vendredi 10 août 2018, à Tunis, en précisant que 96% des dossiers de corruption présentés, en 2016, concernent des hommes.
Quant à 2017, on dénombre 166 dossiers de suspicion de corruption sur les 142 enregistrés, ajoute Emna Yahyaoui, membre de l’INLUCC, en ajoutant que les alertes sont essentiellement faites par les hommes et qu’une étude plus détaillée sera bientôt disponible.
Notons que cette conférence a été l‘occasion pour l’Instance d’annoncer la création du Réseau des femmes tunisiennes de lutte contre la corruption (RFTLC).
Y. N.
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