Le présumé violeur.
L’épouse du takfiriste accusé du viol de la fillette de 3 ans, la semaine dernière, à Moularès (Gafsa), a été suspectée de complicité et maintenue en détention aujourd’hui, lundi 3 septembre 2018.
Selon Mohamed Ali Barhoumi, porte-parole du tribunal de première instance de Gafsa, la femme était informée du viol et n’a pas alerté la police, a-t-il dit, dans une déclaration sur Jawahara FM. Pis encore, l’épouse du violeur présumé a appelé les secours et prétendu que la fillette a été renversée.
Entendue aujourd’hui par la justice, cette dernière, qui est une cousine germaine de la victime, multiplie les versions divergentes, ce qui a justifié sa mise en détention.
Mohamed Ali Barhoumi a aussi précisé que la fillette a été violée le 21 août 2018, et les différents médecins qui l’ont examinée, dans plusieurs établissements de Gafsa, n’ont pas alerté la police. L’alerte a finalement été faite par l’hôpital Fattouma Bourguiba de Monsatir où elle a été opérée.
«Cela s’apparente aussi à de la complicité», a-t-il déploré.
D’autre part, Houssemeddine Jebabli, porte-parole de la garde nationale, a affirmé à Kapitalis, que la Brigade criminelle est en train d’interroger les directeurs des hôpitaux de Moularès, Redeyef, Métlaoui et Gafsa. La fillette avait été trimbalée d’hôpital en hôpital et, lorsque son cas est devenu grave, on l’a transférée à Monastir.
Rappelons que le violeur présumé a été emprisonné en 2008 pour des activités liées à l’extrémisme religieux. Comme tous les islamistes, il a bénéficié de l’amnistie générale après la révolution de 2011 et a même bénéficié d’un recrutement dans la fonction publique.
Y. N.
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