Après le cafouillage de la finale-retour de Ligue des champions africaine, vendredi dernier, 31 mai 2019, entre l’Espérance de Tunis et le Wydad de Casablanca, au stade de Radès, la Confédération africaine de football (CAF) s’apprête à opter pour la formule d’une finale sur une manche sèche et sur terrain neutre.
D’un continent à l’autre de la planète foot, on ne sacre pas son roi de la même manière. L’Europe a choisi la formule d’un match unique sur un terrain connu à l’avance, comme c’est également le cas en Océanie. La Concacaf et l’Asie préfèrent des matches aller et retour sur les terrains des finalistes comme l’Afrique et l’Amérique du Sud.
Pour éviter des événements comme ceux survenus il quatre jours à Radès, la CAF pense sérieusement à adopter le principe d’une finale en une seule manche sur un terrain «neutre».
Cette révolution dans le processus d’organisation de la Ligue des champions pourrait être votée bientôt par le bureau exécutif de la CAF à l’issue d’une assemblée extraordinaire.
Jusqu’à présent, les deux manches aller et retour de la finale n’étaient pas placées sous le commandement direct de la CAF, mais sous celui des clubs finalistes en charge de l’organisation de «leurs» matchs respectifs. Ce ne sera plus le cas. Désormais, les finales des deux grandes compétitions africaines (C1 et C3) se dérouleront sur un match sec et dans un lieu déterminé à l’avance parmi les grandes capitales du foot du continent.
Ahmed Ahmed fera-t-il délocaliser la finale hors du continent, au Qatar ou aux Emirats arabes unis, comme il l’a fait pour les deux prochaines éditions de la Super-coupe d’Afrique ? C’est très probable.
H. M.
Donnez votre avis