Cliquons sur Investir en Tunisie, ensuite sur la rubrique Où investir,
puis sur un gouvernorat au hasard. Prenons, par exemple, celui de Kebili. Qu’y trouve-t-on?
Par Amina Mkada
Voila l’information reprise textuellement, qui vous aidera à savoir sans hésitation, où investir à Kebili:
Kébili en très très très bref
«Situé au sud-ouest de la Tunisie, au cœur l’une oasis, le gouvernorat de Kébili est limité par Gafsa au Nord, Tozeur et l’Algérie à l’Ouest, Gabès et Médenine à l’Est et Tataouine au Sud.
La région constitue le trait d’union entre la dense végétation de la palmeraie et les importantes dunes à l’horizon lointain. Ces paysages naturels uniques ont permis de développer le tourisme saharien dans la région».
Des données (Merci Google!) qui indiquent les frontières du gouvernorat et sa végétation, des statistiques de 2015 et même 2014 … Voila tout. Les investisseurs viendront sûrement, en se bousculant à qui investira le premier à Kebili…
On aurait pu, au moins, faire l’effort de chercher plus d’informations, insérer un lien par exemple, comme celui que je viens de trouver de l’Office de développement du sud (ODS), sur l’étude de positionnement stratégique sectoriel de Kebili, même si cela date de 2014. N’est ce pas mieux que ce dénuement total de l’information?
Il en est de même pour la plupart des autres gouvernorats, où AUCUN effort n’est fait pour chercher et «creuser» davantage d’informations, les développer, mettre en relief les plus pertinentes, et les publier !
C’est à se demander ce que font ces 650.000 employés du secteur public, dans un pays qui se contenterait volontiers de 500.000 seulement pour bien fonctionner, et dont beaucoup sinon la plupart sont plus soucieux d’allonger leurs congés et leurs vacances et d’avoir des augmentations salariales que de faire le travail pour lequel ils sont payés.
Si vous voulez comprendre pourquoi l’investissement extérieur stagne et même se tarit dans le pays, ne cherchez pas loin les explications. Elle est dans cette philosophie du moindre effort partagée par beaucoup de nos chers fonctionnaires.
Donnez votre avis