Les inondations d’hier, mardi 10 septembre 2019, dans le Grand-Tunis, ont démontré que les candidats à la présidentielle anticipée de dimanche prochain, 15 septembre 2019, ont bel et bien raté l’occasion de tenir leur promesse de se tenir aux côtés du peuple.
Ce triste constat a été vérifié aussi bien auprès de tous les 26 candidats aux élections, comme beaucoup de responsables en poste, chargés d’être sur les lieux, comme les maires, l’Onas, la Sonede, en plus de la protection civile etc., même si on peut admettre que les pluies torrentielles étaient exceptionnelles et les dégâts importants et difficile à gérer rapidement avec les moyens humains et logistiques disponibles.
On a entendu un hélicoptère de l’armée survoler l’Ariana, Raoued… vers 22h. Quand la circulation est devenue plus fluide…
Nous attendrons encore longtemps avant de voir un ministre, un gouverneur, un maire ou un député sur les lieux d’une catastrophe naturelle, en bottes de caoutchouc et imperméable, pour (au moins) constater les dégâts et donner des directives immédiates pour aider la population sinistrée. Où simplement pour se montrer solidaires avec les pipulations.
« Une fois président, je n’ai pas l’intention de rester cantonné au Palais de Carthage. Je sortirai vers le peuple». Cette promesse a été faite par la plupart des candidats pour le Palais de Carthage lors de leur campagne présidentielle. Ils ont raté, hier, une occasion de montrer qu’ils sont déterminés à la respecter. Il est vrai qu’ils avaient plus à faire en serrant les mains des électeurs et en examinant les résultats des sondages d’opinion.
Amina Mkada
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