A ceux qui appellent les Tunisiens à «voter utile» au 2e tour de la présidentielle en votant #NabilKaroui, comme seul moyen de faire barrage aux salafistes et aux terroristes, une internaute, rappelle, dans le post ci-dessous, la proximité du patron de #Nessma avec… les chefs #terroristes, notamment libyens.
Par Zeineb Guéhiss
À l’attention de tous ceux qui ont cherché à me convaincre qu’il faut «voter utile» au second tour de la présidentielle anticipée (le 13 septembre 2019, Ndlr) et voter Nabil Karoui (incarcéré pour des affaires de fraude fiscale, corruption financière et blanchiment d’argent, Ndlr) comme seul moyen de faire barrage aux salafistes et aux terroristes et aux multiples risques et dangers qu’ils représentent pour la Tunisie… le rappel de cette longue soirée/interview «maison» consacrée par Nessma TV, le 17 février 2014, au terroriste libyen Abdelhakim Belhaj (AB), chef de la milice islamiste armée Fajr Libya bien connu de tous (aujourd’hui en fuite en Turquie, Ndlr)…
Il s’agit d’un reportage orienté, au contenu intrusif, quasiment sur commande, destiné à faire reluire et à «laver» la sulfureuse réputation de terroriste de AB et normaliser avec lui en le mettant en valeur comme un «simple homme politique normal», chef d’un parti libyen nouvellement créé à l’époque, Al Watan…
Les invitations de terroristes libyens sur cette chaîne se sont poursuivies en 2014 jusqu’à pousser à l’indignation, l’été de la même année, et le Syndicat national des journalistes tunisiens SNJT) et la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) elle-même. L’écho critique s’est même fait sentir dans certains médias (Tunisiens, Ndlr) et algériens…
Quelques infos sont disponibles notamment sur les «activités» officieuses menées en collaboration de Chafik Jarraya (affairiste incarcéré depuis mai 2017, poursuivi par la justice militaire pour trahison, atteinte à la sûreté de l’Etat et intelligence avec une armée étrangère, p,ar allusion aux milices de Fajr Libya, Ndlr), au nom de Nidaa Tounes, semble-t-il, dont ils étaient tous deux proches, soi-disant pour servir d’intermédiaires ou courroie de communication en les deux pays qui vivaient des désaccords notamment à l’occasion de prises d’otages tunisiens en Libye, dont des diplomates, sans compter bien l’affaire de Sofiane Chourabi et Nadhir Ktari (journalistes tunisiens disparus en Libye en septembre 2014, Ndlr) qui nous restent sur la conscience…
Cette image est une copie écran de la page facebook de Nessma telle que consultée la nuit du 25 au 26 septembre 2019. Inutile de chercher à visionner la vidéo de l’interview : elle a bien évidemment «disparu» du net avec tant d’autres sur le même sujet… ce qui s’explique non ?
* Le titre est de la rédaction.
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