Le court métrage tuniso-canadien ‘‘Brotherhood’’ de la réalisatrice tuniso-américaine Meryam Joobeur a remporté le grand prix du Festival international du court métrage de Téhéran (FICMT). Une autre consécration pour ce «long court» de 24 minutes qui ne compte plus les sacres obtenus.
Après avoir remporté une cinquantaine de prix et participé à plus de 130 festivals, le court métrage de fiction de Meryam Joobeur, ‘‘Brotherhood’’ (Fraternité), qui raconte l’histoire poignante d’un père tunisien paysan, tiraillé entre sa loyauté envers sa famille et ses principes moraux, a reçu cette semaine le grand prix de la 36e édition du FICMT.
Mohamed, ce berger tunisien, est profondément bouleversé et méfiant lorsque son fils aîné, Malek, revient au pays après avoir combattu dans les rangs de l’organisation terroriste de l’Etat islamique (EI, Daëch), en Syrie, accompagné de sa mystérieuse femme. Les complexités émotionnelles d’une réunion familiale et des blessures passées entraînent des conséquences tragiques.
Dans ‘‘Brotherhood’’, Meryam Joobeur utilise sa riche culture identitaire –tunisienne, américaine et canadienne – pour explorer les ramifications de Daëch dans les régions les plus reculées de la Tunisie. D’ailleurs, actuellement, la cinéaste tuniso-américaine travaille sur un long métrage qui approfondira ce même sujet.
En 2012, elle a réalisé le court métrage documentaire ‘‘Gods, Weeds & Revolutions’’ et, en 2017, le court métrage ‘‘Born in the Maelstrom’’.
Le 36e FICMT s’est tenu au Mellat Cineplex de Téhéran, du 10 au 15 novembre 2019.
M. Ch.
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