Abdessalem Younsi et son «comité» dirigeant n’ont pas réussi à trouver une solution aux deux millions de dinars que réclame Fabrice Ondama. Encore un incendie au Club africain (CA), qui ne s’en sort toujours pas !
Décidément les affaires poussent comme des champignons au CA. Près de trois ans après son départ du club de Bab Jedid, Ondama a réactivé l’affaire, demandant via son avocat ses 856.000 dollars, ce qui équivaut à 2,8 millions de dinars tunisiens (MDT). Une somme importante, d’autant que la Fifa a accordé au CA 60 jours comme dernier délai de rigueur pour rembourser le joueur ou imposer la peine de retrait de points voire d’interdiction de recrutement pour les trois prochains… mercatos.
Fabrice Ondama attend toujours le règlement de son dû. Une énième affaire pour la formation de Bab Jedid, empêtrée dans de multiples contentieux avec d’anciens joueurs et entraîneurs.
Cette situation difficile a fait réagir l’un de ceux qui souhaitaient prendre la relève de l’actuel président, promettant de couvrir cette dette, à condition que le comité actuel s’en aille, Younsi en tête.
En juillet 2017, du temps de la présidence de Slim Riahi, aujourd’hui en fuite en France pour affaires de corruption, Ondama a signé au CA pour un salaire de 500.000 dollars annuels et une prime à la signature de 150.000 dollars. Ce transfert va rapidement tourner à la série noire pour l’attaquant congolais. À peine avait-il effectué ses débuts en LP1 que l’intéressé se blessait avec sa sélection. Verdict : rupture des ligaments croisés du genou. Fabrice Ondama n’aura joué que 3 matchs avec le club tunisois, avant de résilier son contrat en janvier 2018, à défaut d’avoir reçu le moindre centime de salaire.
Á ce revers sportif est venu s’ajouter le sentiment d’avoir été floué. À ce jour, le club de Bab Jedid, empêtré dans des litiges semblables, doit toujours la somme de 856.000 dollars à Ondama.
Et pourtant, Slim Riahi avait annoncé, vers la fin de l’année 2019, sur sa page Facebook officielle, un accord avec Fabrice Ondama, et a posté l’offre en question. Or il n’en était rien, il n’y avait pas d’accord ! C’était encore un mensonge de l’ancien président du CA, et l’un des principaux responsables de ses inextricables problèmes actuels.
H. M.
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