La première réunion de dialogue entre le gouvernement Bouden et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a été organisée ce lundi 15 novembre 2021 à la Kasbah, et a notamment porté sur plusieurs accords et conventions, ainsi que les réformes économiques nécessaires pour la réussite des prochaines étapes.
Une conférence de presse a été organisée à l’issue de cette réunion qui a été très attendue et qualifiée de positive, sachant que le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a exprimé sa satisfaction quant au déroulement de la séance de travail, durant laquelle un planning a été fixé pour traiter les grandes questions liées à l’emploi, à l’éducation, à l’environnement, entre dossiers.
Le SG de la centrale syndicale a également affirmé que le gouvernement s’est engagé à respecter les engagements sociaux décidés et les accords signés par les précédents gouvernements, en précisant qu’une série de séances sont prévues dans les jours à venir.
Noureddine Taboubi a affirmé que les réunions concerneront aussi le dossier de l’augmentation du salaire minimum, l’amélioration des entreprises publiques ainsi que des conditions de travail des ouvriers, en soulignant à propos de ce point que le gouvernement s’est engagé à recruter le nombre d’employés prévu au préalable dans cette catégorie, d’ici le 15 décembre prochain.
«Les réunions de travail se veulent participatives et constructives pour sortir le pays de la crise…. Nous apprenons des précédentes erreurs et nous œuvrerons à la construction d’un avenir meilleur», a-t-il ajouté.
Sur un autre plan, le SG de l’UGTT est revenu sur la manifestation organisée hier contre les mesures du 25 juillet, en affirmant que l’organisation et le bon déroulement de celle-ci confirme que la démocratie n’a pas été touchée et que les voix contraires peuvent se faire entendre.
«Pour nous il est clair qu’il n’y aura pas de retour à l’avant-25 juillet car l’ancien système est pourri et a démontrer ses limites et ses nombreux échecs. Nous souhaitons avancer, construire et améliorer la situation de la Tunisie pour la sortir de la crise, et ce, dans un cadre participatif».
Y. N.
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