Tunisie | Le PDL dénonce le «harcèlement» dont est victime Abir Moussi

Le bureau politique du Parti destourien libre (PDL) «fait porter à toutes les autorités concernées l’entière responsabilité de la dégradation de l’état de santé de la présidente du parti», Abir Moussi, incarcérée depuis le 3 octobre 2023 et qui observe une grève de la faim et des médicaments depuis le mercredi 12 février 2025.

Dans un communiqué, le BP du PDL fait porter à la connaissance du public que, suite à la détérioration de sa santé, Mme Moussi a été transférée de la prison des femmes à Manouba à l’hôpital Tahar Maâmouri de Nabeul situé à quelque 60 km de là. Il s’étonne aussi que sa présidente ait été transférée dans un hôpital de Nabeul au lieu d’être transportée à l’hôpital le plus proche de la prison de Manouba, «et ce afin de lui en éviter les conséquences sur sa santé précaire».      

Le PDL a, par ailleurs, «appelé toutes les composantes de la société civile concernées par les libertés publiques et individuelles, les droits de l’homme et les principes de la démocratie à s’opposer à de telles pratiques contraires aux valeurs humaines». Il a également dénoncé ce qu’il a appelé «le harcèlement et la violence morale et matérielle que subit la présidente du parti en l’absence des exigences élémentaires de la santé».

Le BP du PDL a annoncé qu’il mènera toutes actions légales possibles pour protester contre cette situation qu’il a qualifiée de dangereuse, appelant toutes ses structures  et tous ses adhérents à «se rassembler autour de la présidente du parti et à la soutenir dans son combat».

I. B.

   

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