La chambre d’accusation en charge des affaires de corruption financière près la Cour d’appel de Tunis a décidé de classer les charges retenues contre l’ancien premier président de la Cour de cassation, Taïeb Rached, dans une affaire de corruption… pour insuffisance de preuves.
C’est ce que rapporte Mosaïque aujourd’hui, jeudi 25 janvier 2024, sachant que c’est la seconde affaire dans laquelle le prévenu est innocenté, après celle de viol portée contre lui suite à des accusations émanant d’une femme.
La chambre a également décidé de déférer deux autres prévenus détenus dans le cadre de la même affaire devant la chambre pénale chargée d’examiner les affaires de corruption financière près du tribunal de première instance de Tunis, tout en rejetant les deux demandes de libération déposées par leurs avocats. Il s’agit du gérant d’une société et d’une personne résidant à l’étranger.
Taïeb Rached n’est cependant pas au bout de ses peines, puisqu’il est toujours détenu dans le cadre d’autres affaires examinées par le pôle judiciaire financier et d’autres instances judiciaires.
I. B.
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