Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), a dénoncé la campagne de dénigrement dont il fait l’objet par des parties douteuses.
Il estime que cette campagne, menée notamment par le blogueur islamiste Maher Zid, qu’il s’est d’ailleurs gardé de nommer, est au service des réseaux de la corruption et vise à mettre en doute le travail accompli par l’Instance.
Chawki Tabib a, aussi, déploré que la campagne menée contre lui ait atteint son épouse. Ces mêmes parties ont, en effet, diffusé une intox sur Myriam Azouz, journaliste à Attessia TV, indiquant qu’elle a été auditionnée par le pôle judiciaire financier pour blanchiment d’argent. Ce qui est, on le sait, un grossier mensonge. «Ils ont même diffamé mon fils en indiquant qu’il a été arrêté pour trafic de drogue. Mon honneur a été touché et je vais porter plainte», a-t-il dit, tout en déplorant, au passage, que la plupart des plaintes qu’il a déjà déposées dorment dans les méandres de la justice et que certains défenseurs des droits et des libertés prennent la défense de ces diffamateurs au nom de la liberté d’expression, faisant fi de la réputation et de l’honneur des gens.
En réponse aux accusations de Me Tabib, Maher Zid a écrit sur sa page Facebook, qu’il portera lui aussi plainte contre le président de l’INLUCC: «J’invite Chawki Tabib à préparer son dossier prouvant que je suis financé, sinon il devra s’expliquer lundi devant la justice», a-t-il écrit sur un ton menaçant, fort de l’impunité dont il a bénéficié jusque-là.
Y. N.
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