Salah Dargouth, formé dans les grandes écoles françaises avant de poursuivre une carrière internationale, notamment à la Banque mondiale à Washington aux Etats-Unis où il réside depuis des années, revient dans un ouvrage de souvenirs sur son enfance et sa jeunesse dans la médina de Tunis.
Dans ‘‘Du cœur de la médina’’ , à paraître aux éditions Nirvana, à Tunis, le 27 avril 2025, et qu’il aurait bien pu intituler ‘‘La médina du cœur’’, l’ingénieur agronome laisse libre cours à la nostalgie et revient sur un passé de senteurs, de saveurs, de sentiments et de souvenirs qui restent encore vivaces dans sa mémoire et qu’il cherche à retrouver par le biais des mots et la grâce de la poésie.
«Dans ce récit tout en nuances et en demi teinte, l’auteur nous emmène au fil des petites rues de Tunis, au détour des palais et des grandes maisons aux portes sculptées, jusqu’au cœur de la médina populaire, une médina grouillante et colorée aux parfums d’épices», lit-on dans la quatrième de couverture. Et l’éditeur d’ajouter : «C’est là qu’il a grandi, du côté de Bab Souika et Halfaouine, dans un quartier où les vies s’entremêlent dans le brouhaha du quotidien.»
L’auteur égrène le chapelet des souvenirs pour aller aux sources même de son être : une enfance joyeuse et pleine d’entrain, en ces années de gestation ayant succédé à l’indépendance, dans la fierté d’une identité retrouvée.
Salah Dargouth déploie une poésie des lieux, nous offrant une fresque sociale pleine d’émotion et de tendresse, entre évocation romanesque et mémoire des jours qui passent.
«Tout a commencé dans une maison blanche aux volets bleus, au fond d’une impasse, au cœur d’un patio d’où fusaient chaque jour les rires de cinq filles…»
I. B.
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