Samara Ksinovic, partie avec sa sœur Sabina au jihad en Syrie, début 2014, a été frappée à mort par les membres de Daech, dans la ville d’Al-Reqqa.
Après la mort en septembre dernier de sa sœur cadette (17 ans) dans les bombardements d’un camp à Al-Reqqa, Samara Ksinovic (18 ans), considérée comme la «Miss» de l’Etat islamique (Daêch), a réussi à s’enfuir, mais les membres de l’organisation terroriste ont retrouvé sa trace et fini par la capturer, cachée dans les environs d’Al-Reqqa. Pour la punir, ils se sont relayé pour la frapper jusqu’à ce qu’elle a rendu l’âme, rapportent hier les 2 journaux autrichiens ‘‘Kronen Zeitung’’ et ‘‘Österreich’’, citant une Tunisienne de leur âge (et leur amie), qui a appelé les journalistes pour les informer sans préciser la date de l’exécution de la jeune fille.
Selon les autorités autrichiennes, Samara et Sabina Ksinovic étaient âgées 15 et 16 ans au moment de leur départ de l’Autriche pour la Turquie, avec l’intention de se rendre en Syrie pour rejoindre les combattants terroristes. Les autorités turques ont confirmé qu’elles étaient bien arrivées sur leur territoire mais qu’elles ont perdu leurs traces.
«Les deux jeunes filles sont nées dans une famille de réfugiés, arrivée en Autriche dans les années 90, pour fuir la Bosnie déchirée par la guerre. C’est sur leur page Facebook que la police a trouvé des indices confirmant qu’elles s’étaient rendues en Syrie», a indiqué le ‘‘Daily Mail’’, en avril 2014.
A l’époque, les 2 sœurs ont laissé un message sur leur page Facebook où elles ont écrit : «Nous allons combattre pour la guerre sainte. La mort est notre objectif. Personne ne pourra nous retrouver. Nous avons l’intention de nous marier en Syrie».
L’été 2015, les 2 filles ont annoncé via Facebook qu’elles sont malmenées, usées par le jihad nikah, et qu’elles voudraient s’enfuir.
L’imam qui les a embrigadées a été arrêté par les autorités autrichiennes. Il avait toujours appelé dans ses prêches au jihad en Syrie, disent-elles.
Z. A.
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