Le syndicaliste et politicien Abid Briki est revenu aujourd’hui, jeudi 29 avril 2021, sur la crise politique que traverse la Tunisie. Pour lui, la confrontation en Tunisie est entre deux visions, et que c’est naturel de se ranger du côté de l’une d’entre elles, laissant savoir qu’il soutient celle du président de la république Kaïs Saïed.
Il le soutient car, du moins dans son discours, il combat la corruption et s’oppose aux chambres obscures, «alors que de l’autre côté, ses adversaires menacent de faire du pays un bassin de sang, défendent le terrorisme, insultent la gauche et tous les autres, etc.», a-t-il ajouté sur les ondes de Diwan FM, faisant allusion notamment à Ennahdha et à la coalition Al-Karama.
Abid Briki a, par ailleurs, assuré que s’il était président de la république, il aurait dissout le parlement en se basant sur l’article 80 de la constitution, expliquant qu’il y a moyen de l’interpréter de sorte à considérer que ce sont certaines parties intérieures qui représentent aujourd’hui «un péril imminent menaçant la nation ou sa sécurité et entravant le fonctionnement régulier des pouvoirs publics».
C. B. Y.
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