L’ancien dirigeant de Nidaa Tounes, Mondher Belhaj Ali, est revenu, ce mardi 12 octobre 2021, sur la mort de l’ancien président de la république, Béji Caïd Essebsi, en 2019, affirmant que ce dernier avait été empoisonné, et que le palais présidentiel de Carthage était, à cette période-là infiltré.
Dans une déclaration accordée à Shems FM, Belhaj Ali a ajouté qu’il n’était, jusqu’à maintenant, pas convaincu que le décès d’Essebsi avait été naturel, accusant, indirectement, les Nahdhaouis de l’avoir tué : «Lors de ma dernière rencontre avec Caïd Essebssi, deux semaines avant qu’il tombe malade, il m’a dit qu’il s’apprêtait à mener une bataille contre l’appareil secret d’Ennahdha».
«Il s’est trompé. Il s’en est rendu compte. Il a voulu corriger son erreur. On le lui a pas permis», a-t-il conclu.
Évidemment, les propos de M. Belhaj Ali, qui ne se fondent sur aucune preuve à la hauteur de ses accusations, sont à prendre avec de grosses pincettes.
C. B. Y.
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