A part la quarantaine de tués dans le raid américain contre le camp de Daêch à Sabratha, il y a quelques blessés et l’un d’eux a déjà parlé.
Dans une déclaration recueillie, dimanche 21 février 2016, par Mosaïque FM, Seddik Essour, chef du service des enquêtes au bureau du procureur général à Tripoli, a révélé que, selon les premiers éléments de l’interrogatoire de l’un des rares blessés en mesure de parler, «les membres du groupe visé par le bombardement américain, s’entrainaient et préparaient des attaques en Tunisie et contre certaines cibles en Libye».
M. Essour a révélé, aussi, que les 43 corps, ainsi que les restes d’autres corps des membres du groupe ciblé par le raid, sont conservés auprès des services compétents à Tripoli, où l’on est en train de procéder à la vérification des pièces d’identité et à la prise d’échantillons d’ADN.
Quant aux 5 personnes blessées, elles ont été transportées à l’hôpital de Tripoli pour soins et seront interrogées dès qu’ils seront en mesure de parler.
Le responsable judiciaire libyen a, par ailleurs, nié tout lien avec les listes nominatives des victimes relayées par certains médias, puisque ces victimes n’ont pas encore été identifiées par les services compétents.
Et de conclure que toutes les investigations, notamment celles relatives à l’identification des corps, sont assurées en étroite coordination avec les autorités tunisiennes. Et dans ce cadre, il affirme que des pièces d’identité tunisiennes ont été trouvées sur les lieux et que d’autres documents sont en cours d’examen et d’authentification, qui pourraient livrer des informations utiles.
N. H.
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