Selon Rached Ghannouchi, le Hezbollah a toujours combattu les colons israéliens, mais il il est aussi l’allié des contrerévolutionnaires en Syrie et au Yémen.
Dans une interview accordée hier au téléphone à la chaîne TRT arabe, le président du parti islamiste Ennahdha a désavoué les médias, qui lui ont attribué des déclarations où il soutient le Hezbollah, après que le parti islamiste chiite libanais ait été accusé de mener des actions terroristes dans une déclaration du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur, réuni le 2 mars 2016, à Tunis.
«Le Hezbollah a sans doute joué un grand rôle aux côtés de la résistance palestinienne mais ceci ne nous empêche pas de dénoncer voire de condamner son engagement aux côtés des forces contrerévolutionnaires en Syrie et au Yémen et sa contribution à la destruction de ces pays», a rectifié Rached Ghannouchi. Et d’enfoncer encore le clou: «Le Hezbollah a du sang sur les mains et nous ne pouvons être à ses côtés».
De là à penser que le gourou de Montplaisir cherche à ménager la susceptibilité de ses «frères» et bailleurs de fonds du Golfe, en guerre ouverte contre l’Iran chiite, il y a un pas que les observateurs avisés feraient volontiers.
Z. A.
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