Le président de la république a appelé le Front populaire à s’éloigner du «terrorisme intellectuel», soulignant qu’il ne représente qu’une partie infime des Tunisiens.
Dans un entretien donné, mercredi matin, à 3 radios (Mosaïque, Radio Med et Radio Nationale), Béji Caïd Essebsi a reproché à l’opposition de «toujours critiquer» le gouvernement, estimant que «son rôle réel ne réside pas dans la seule critique».
M. Caïd Essebsi répondait ainsi aux critiques exprimées par les dirigeants du Front populaire et par son porte-parole Hamma Hammami, qui a mis en doute l’indépendance de la politique étrangère tunisienne, trop influencée selon lui par l’Arabie saoudite, par allusion à l’alignement de la Tunisie sur la position saoudienne dans son hostilité vis-à-vis de l’Iran et du Hezbollah libanais, récemment qualifié d’organisation terroriste par le Conseil des ministres arabes des Affaires étrangères.
Evoquant les relations avec l’Arabie saoudite, M. Caïd Essebsi a déclaré que, dans sa guerre contre le terrorisme, «la Tunisie est prête à coopérer avec les différents pays», citant notamment les Etats-Unis et l’Arabie saoudite. «Il y a des parties auxquelles cela ne plait pas, mais nous sommes déterminés à poursuivre le travail avec les différents pays engagés dans la lutte contre le terrorisme», a ajouté M. Caïd Essebsi.
I. B.
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